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Alexis Sukrieh

Site dédié à mes travaux d'écriture

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Actualités

Soutenez les éditions L’Astre Bleu

Publié le 24 septembre 2020

En ces temps troubles pour chacun de nous, j’aimerais attirer votre attention sur les éditions L’Astre Bleu, maison indépendante et associative, emmenée par l’énergie et la passion de ses fondateurs : Éliane et Henri.

Eliane et Henri, fondateurs des éditions L’Astre Bleu, dans leur local (source: Macon Infos)

Cette maison d’édition apporte un vent de fraîcheur dans le paysage de la littérature française, en ayant pour objectif de promouvoir des voix « originales et riches en émotion ». Sans l’Astre Bleu, sans la lecture attentive et impliquée d’Henri, sans l’œil de lynx d’Éliane, sans tout leur engagement et leur confiance, je n’aurais probablement pas publié L’apparition de l’oubli. Mais je ne suis qu’un exemple parmi d’autres : L’Astre Bleu accorde sa chance à chaque manuscrit, et rien que pour cela, cette association loi 1901 mérite de continuer son chemin avec sérénité.

Malheureusement, la pérennité de la structure est mise à mal par l’importance et la longévité de la crise sanitaire que nous traversons. Pour ne donner qu’un exemple : les salons du livre sont annulés, et L’Astre Bleu perd ainsi de nombreuses occasions de faire connaître ses livres, et de les vendre.

Quelques romans édités par les éditions L’Astre Bleu

En deux mots comme en cent, si vous aimez les livres, les beaux textes, les initiatives indépendantes et alternatives, si vous avez envie de faire un geste qui a du sens en vous faisant plaisir, ou en faisant plaisir, prenez quelques minutes et allez faire un tour sur le catalogue de L’Astre Bleu, il y a certainement un livre qui vous plaira.

Les frais de port sont gratuits, et votre achat permettra de soutenir une très belle association et les personnes qui sont derrière. 

Absorber ce qu’il reste

Publié le 20 juin 2020

La vérité est indomptable, elle ne se laisse jamais capturer entièrement, quels que soient les efforts que l’on y met, elle nous échappe toujours un peu, et elle reste libre de choisir où et comment elle se montre. On peut chercher du mieux possible à discerner ses contours, par exemple, pour essayer de décortiquer la complexité d’un deuil, à travers un récit complet, mais parfois, elle décide de se manifester d’elle-même, comme c’est le cas ici, dans l’avis de lecture de mon ami Hazem Idriss.

Hazem a saisi quelque chose qui me semble proche de cette vérité indéchiffrable en partageant sa lecture de L’apparition de l’oubli, il y voit le pèlerinage d’un fils endeuillé sur les chemins de la mémoire de son père. L’image me semble juste, mais derrière cette allégorie, Hazem voit autre chose : l’idée que le deuil est le moment déterminant d’une vie humaine où notre conscience de soi est confrontée à l’essentiel : la raison d’être, et surtout, le moment où il nous faut partir en quête de ce qu’il « reste ».

Mais arrêtons-là le commentaire du commentaire, et laissons la parole à Hazem (cet avis de lecture a initialement été publié sur Babelio).


C’est amusant de remarquer certains paradoxes de la vie qui lui donnent à la fois un aspect drôle et un goût amer. Par exemple, comment le renouveau naît de la mort !

Croyants ou pas, lorsqu’on sent le besoin de se retrouver, de se renouveler, on prend le chemin du pèlerinage. Mais c’est drôle comme, souvent, ces chemins conduisent à une tombe, au cadavre enseveli six pieds sous terre. Dans la culture humaine, la vie prend la complétude de son sens lorsqu’elle est confrontée à la mort.

En Syrie, pour présenter ses condoléances, la personne dit aux proches du défunt : « Que le reste soit dans votre vie ».

À chaque fois que j’assistais aux funérailles d’un proche, je me demandais ce que signifiait ce « reste » dans la formule énoncée. Quel « reste » ? Le reste de quoi ? Il n’en reste rien, il ne reste que sa mémoire, c’est tout ! Je pensais que la phrase exprimait probablement le souhait que le reste de la vie du défunt, qu’il aurait dû connaître s’il n’était pas mort, soit ajouté à la vie de l’endeuillé. Mais ce n’était pas très convaincant.

Je pense avoir mieux compris ce que signifie « le reste », suite à la lecture de L’apparition de l’oubli. Le « reste », c’est ce qui reste du mort en nous, et qui nous fait revivre, nous renouveler.

Si les outils du pèlerin sont une paire de chaussures bien confortables et un chemin à travers un beau paysage, ceux d’Alexis sont ses souvenirs. Avant le décès de son père, il n’a jamais creusé la question de son origine étrangère. Il savait que son père était syrien, il savait qu’il avait des traits de caractère orientaux, mais quelque chose l’empêchait de creuser plus loin, probablement à cause de la présence rassurante de Raïf, son papa, qui lui semblait immuable. Mais à sa disparition, à son départ précipité, la cloche sonne fort, très fort, dans les oreilles du fils. Il entend l’écho d’un cri, de nombreux cris, qui surgissent du néant, et un visage commence à apparaître dans l’obscurité, c’est un visage étranger, puis familier, qu’il distingue de mieux en mieux, un visage qu’il reconnait entre mille, profondément aimé, mais étranger : celui du père.

C’est drôle, et profondément perturbant, c’est un visage que le fils connaît très bien, mais ne connaît pas. Le papa tant aimé est d’un coup un étranger, un Syrien.

C’est alors que les images surgissent, les souvenirs d’enfance, le chemin de pèlerinage qui mène à la reconnaissance plus nette du visage paternel, mais aussi de soi. C’est alors que le pèlerin, de façon automatique et rapide, met ses chaussures, prend son petit sac, et part.

L’apparition de l’oubli, c’est un pèlerinage dans les souvenirs en quête de la découverte d’un inconnu, ignoré, négligé depuis longtemps, celui du père. Et immanquablement, ce voyage ne peut qu’en engager un autre : celui qui mène à la redécouverte de soi.

Inévitablement, comme le père est une partie essentielle de soi, sa disparition déclenche d’autres expériences, notamment celle qui concerne la relation avec la partie morte en soi. L’apparition de l’oubli représente une expérience spirituelle qui n’est pas moins importante que celle de la découverte du visage du père, celle de la libération de la partie morte de soi. Ce qui est particulièrement intéressant c’est que cette libération se fait en ravivant le défunt. Alexis décrit minutieusement son père dans les différentes situations dans lesquelles il nous le présente. Il prend son café le matin, il s’énerve pour telle ou telle chose, les mots qu’il aimait utiliser, ses rires, sa manière de se plaindre, etc. Raïf est à nouveau vivant, à travers le roman.

L’apparition de l’oubli, c’est le pèlerinage qu’a fait Alexis à la redécouverte de son père et à la libération de la partie morte en lui : son père. L’apparition de l’oubli est le marteau de Kafka qui « brise la mer gelée » en Alexis, et en nous.

Hazem Idriss

Une vallée, un salon du livre, des pensées vagabondes

Publié le 19 février 2020

J’ai participé au Salon du livre de Nantua samedi 15 février 2020, en compagnie de mes charmants éditeurs de L’Astre Bleu : Eliane et Henri Protto.

L’expérience de la dédicace était nouvelle pour moi, aussi ai-je écouté avec attention les conseils avisés d’Henri. Assurément, rester une journée assis à saluer les passants, sourire et se tenir prêt à expliquer la substantifique moelle d’un texte n’est pas tâche aisée. Non, ce n’est pas simple, mais ô combien stimulant.

Entre deux signatures, je me laissais bercer par mes pensées vagabondes et songeais au chemin parcouru par ce texte.

Eliane et Henri Protto, des éditions L'Astre Bleu
Eliane et Henri Protto, des éditions L’Astre Bleu

D’abord journal des dernières vingt-quatre heures de mon père — qui constituent la pire des journées que j’ai vécues — le texte a ensuite subi nombre de transformations.

Le journal s’est trouvé remodelé, puis enrichi de scènes imaginées de la vie de mon père, alors étudiant étranger arrivant à Caen. Ensuite, après quelques lectures complices, une nouvelle mouture du texte, plus directe, moins lourde, plus concise a pris forme.

Vint le moment des différents envois aux maisons d’édition, et l’entretien téléphonique avec Henri Protto qui a suivi, la longue et gratifiante conversation que nous avons eue, puis la signature du contrat, les corrections avec Éliane, nombreuses, ciselées et rigoureuses, et le fameux tirage. Je me revois le livre en main, rêvassant un moment devant la couverture dessinée par mon frère Yvan, à partir d’une photo de notre père.

Quelques semaines plus tard, la candidature au Prix Littéraire de Caen, son jury, présidé par Claudette Caux — que j’ai eu la chance de rencontrer autour d’un café dans le restaurant de la bibliothèque Alexis De Toqueville à Caen – qui m’informa quelques mois plus tard au téléphone que j’étais présélectionné.

Le temps file encore en avant, toujours trop vite, sans qu’on n’ait réellement l’occasion de se rendre bien compte des moments qui s’évanouissent derrière nous, et me voilà au bord d’un lac cerclé de montagnes, après avoir traversé des nappes brumeuses sur l’autoroute 404, j’y suis, je me gare sur le petit parking dans la vallée de Nantua, à deux pas de la médiathèque André Malraux.

Ce premier salon, cette table, ces exemplaires, ces lecteurs et lectrices qui s’arrêtent, prennent le livre en main, l’étudient, et me demande d’en parler. J’ai encore un peu de mal à y croire, mais tout ceci semble bien réel. Je dédicace un livre dont la couverture évoque les traits de mon père défunt. Allah ir’hamo, comme on dit en arabe. Qu’il repose en paix.

Alexis Sukrieh signature Nantua
Prêt à en découdre !

J’ai parfois l’impression de n’avoir été qu’un vecteur pour ce texte, que quelque chose de plus grand me dépasse et m’a habité le temps de l’écriture. Un appel impérieux telle une flammèche qui se serait embrasée dans mes tripes pour me forcer à cracher ce texte et a pousser l’effort jusqu’au bout, à ne jamais s’arrêter, ne jamais lacher prise, tant que l’objet final n’était pas terminé.

Je suis reparti du salon fatigué, mais gonflé d’ondes positives, galvanisé par l’idée que tout cela avait certainement un sens, quelque part, et que même si j’étais le jouet d’une inspiration insaisissable, c’était probablement parfait ainsi.

Une des femmes pour qui je dédicace un exemplaire dans l’après-midi semble très intéressée par le thème de L’apparition de l’oubli. Sans lâcher le livre qu’elle agrippe et serre contre elle, elle me demande d’en parler, l’œil brillant.

J’explique comme je le fais depuis mon arrivée matinale aux intéressé(e)s, que ce livre, quelque part, c’est le voyage initiatique intérieur d’un fils qui traverse le deuil de son père.

On ne fait pas un deuil, jamais, on le traverse. Cette origine syrienne, elle prend tout son sens pour le narrateur à la mort de son père. Quand il meurt, d’une certaine façon, il réveille son fils. Il le rend complet.

La femme me regarde. « Et vous n’avez rien écrit avant ça ? » Non, dis-je. « Et personne dans votre famille n’écrit ? » J’explique que non, pas à ma connaissance. Elle semble me sonder d’un regard de plus en plus intense.

« C’est votre histoire ? Celle du narrateur ? » J’explique que oui, que ce texte est construit comme un roman, avec deux lignes temporelles qui se croisent en sens inverse, mais que la matière brute, l’ossature des événements est réelle. Un roman d’inspiration biographique, dis-je.

Elle sourit. « Donc vous êtes d’origine syrienne. C’est pour ça, c’est votre origine méditerranéenne qui vous pousse à écrire, c’est dans l’ADN de cette région, de ces peuples. L’art de la narration, les histoires, les récits, le verbe. C’était votre destin », me dit-elle d’un ton implacable, telle une pythie venue à ma rencontre à des centaines de kilomètres de chez moi. 

Soudain, c’est mon regard qui s’illumine. « Vous ne croyez pas si bien dire, regardez, dis-je en ouvrant le livre à la première page, regardez la citation qui ouvre ce texte, c’est un proverbe arabe. »

El maktoub ma menno ma’roub. Nul n’échappe à ce qui est écrit, nul n’échappe à son destin.

Peut-être qu’après tout, ce livre était déjà écrit avant que je ne commence à formuler la première phrase du premier chapitre.

Présélectionné pour le Prix littéraire de Caen 2020

Publié le 24 janvier 2020

Mon roman L’apparition de l’oubli est présélectionné pour l’édition 2020 du Prix Littéraire de Caen. La proclamation se tiendra le jeudi 13 février 2020 à 18h à l’Hôtel de Ville de Caen en présence du Maire de Caen.

Caen, vue du château (© France3 régions)

Depuis plus de quarante ans, l’association du Prix Littéraire de la Ville de Caen a pour but de récompenser chaque année des ouvrages littéraires d’auteurs originaires de l’ancienne Basse-Normandie (Calvados, Manche, Orne), y résidant ou l’ayant choisie pour cadre de leur œuvre.

Le jury est composé de 17 membres choisis pour leurs activités liées à la littérature et/ou leur intérêt confirmé pour la lecture, avec le souci d’établir non seulement un éventail de catégories socioprofessionnelles, mais aussi un certain équilibre entre hommes et femmes.

Comme le récit de mon roman L’apparition de l’oubli est ancré dans la région caennaise, et que j’en suis moi-même originaire, il m’était très important de proposer mon livre au jury du Prix, dans l’espoir qu’il soit retenu pour la présélection 2020.

Nous avons donc envoyé les exemplaires demandés dès la parution du roman, et attendions avec impatience le verdict.

C’est avec une grande joie et beaucoup d’honneur que j’ai appris lors d’un appel téléphonique de la présidente, madame Claudette Caux, que mon roman était retenu pour la présélection.

L’apparition de l’oubli est donc en lice pour l’édition 2020 de ce prix régional à la longévité vertigineuse. Figurer parmi les onze livres présélectionnés est déjà une victoire en soi, et un honneur.

Ma méthode Bullet Journal

Publié le 3 janvier 2020

La méthode d’organisation personnelle du Bullet Journal a été mise au point par Ryder Carroll. Il s’agissait à l’origine de revenir à l’écriture manuscrite dans un simple carnet de notes pour suivre les tâches quotidiennes.

The Bullet Journal Method
Le livre qui a popularisé la méthode du Bullet Journal (© Ryder Carroll)

Rapidement, Internet s’est emparé du sujet et le Bullet Journal (le #bujo pour les intimes) est devenu un véritable phénomène, notamment dans la communauté des illustrateurs et illustratrices. Ces derniers ont apporté une dimension esthétique à l’approche, initialement purement fonctionnelle.

Le Bujo est désormais utilisé par des millions de personnes à travers le monde (si on se fie au nombre d’abonnés des chaînes YouTube qui y sont consacrées), dont votre humble hôte, depuis l’année dernière.

Qu’est-ce qu’un Bullet Journal ?

Avant de vous expliquer l’organisation de mon Bullet Journal 2020, je vous propose une vidéo très bien faite de la chaîne Bulledop, pour bien comprendre de quoi il s’agit.

Le grand intérêt de la méthode est que chacun et chacune pourra l’adapter à son envie et ses besoins.

Pour ma part, mon idée de base était de diminuer le temps nécessaire à l’organisation et de maximiser la liberté (avoir le moins de contraintes possibles donc). J’ai donc cherché à minimiser le temps nécessaire à la préparation du journal, pour qu’il ne me soit pas trop contraignant de le maintenir (sans quoi, je me suis aperçu que j’avais tendance à abandonner).

Le principe est simple : on utilisera un cahier pour l’année, et on commence à s’en servir la première semaine de l’année. Le cahier sera construit en plusieurs parties :

  • Les premières pages seront consacrées à l’année
  • Chaque mois aura plusieurs pages dédiées
  • Les semaines et les jours auront des pages dédiées.

Une règle d’or vaut pour tout mon journal : chaque changement de section (annuel vers mensuel, ou mensuel vers quotidien) se fera sur une page de droite, en laissant la page de gauche vierge si besoin.

D’une part cela permet de bien aérer votre journal, d’autre part ça vous laisse pas mal de pages disponibles tout au long du journal. Pratique si plus tard on veut gribouiller ou noter une idée en passant.

Les pages annuelles

Le journal s’ouvre sur les pages annuelles. Le but est de fournir une vue aérienne sur l’année qui vient, et de référencer les éléments de suivi principaux.

1. Page Keys

Passage obligé pour votre Bujo, la première page est sensée arrêter le choix des symboles que vous allez utiliser pour noter vos tâches quotidiennes. En cas de doute, restez sur la proposition initiale de Ryder Carroll, qui fonctionne très bien.

Les « clefs » de Ryder Carroll (© illustration : Journaling Addict)

2. Spread de l’année

J’utilise ensuite une double-page (Spread) pour noter les grands objectifs de l’année.

Bullet Journal : 2020
Pour ouvrir le journal, une double page consacrée aux grands objectifs de l’année et aux voyages.

Dans l’idéal, vous noterez une petite dizaine d’objectifs : vous avez 12 mois pour les atteindre, soyez un peu ambitieux. Par contre il est très important de les formuler d’une manière facilement mesurable.

Une astuce pour bien les rédiger est de vous poser la question suivante : D’ici la fin de l’année, quels sont les projets ou accomplissements que j’aimerais avoir réalisés ?

Par exemple : En décembre prochain, j’aimerais avoir terminé un manuscrit de 50 000 mots. (très facile un an plus tard de dire si oui ou non l’objectif est validé).

Par contre, si votre objectif était : « Je veux écrire un manuscrit », un peu vague pour savoir si votre travail est considéré comme terminé ou non, 12 mois plus tard.

Ce spread peut également être utilisé pour noter une citation qui vous motive, ou toute autre envie de gribouillage ou de dessin qui vous plait pour illustrer l’année.

J’ai puisé cette idée sur l’excellente chaîne YouTube d’Amanda Rach Lee (anglais), dans cette vidéo :

3. Spread Calendex

Le Calendex est une représentation calendaire de l’année, avec une ligne par jour, et qui tient sur deux pages. C’est très pratique pour noter vos grands rendez-vous de l’année. Par exemple, un voyage, un déplacement pro ou perso, les anniversaires de vos proches, etc.

Bullet Journal : Calendex 2020
Mon calendex 2020, l’année en un clin d’œil

Je l’utilise également comme index (d’où le nom) pour référencer les pages où débutent mes semaines. Et je note aussi les pleines lunes, car c’est bien connu, on écrit mieux un soir de pleine lune !

4. Spread Lectures

Vient ensuite une autre double-page consacrée à mes lectures de l’année. L’idée est très simple : je note sur une ligne le titre du livre que je veux lire, puis j’ajoute quatre symboles, pour indiquer respectivement si j’ai le livre, si je l’ai terminé, si j’ai écrit une critique dessus, et enfin si je le considère comme coup de coeur de l’année.

Suivi de lecture du bullet journal
Un simple tableau avec le titre du livre, et quelques picto pour suivre l’état (acquis, lu, chroniqué, aimé).

5. Spread idées d’écritures

Ensuite j’ajoute une double-page libre qui me servira à jeter sur le papier les idées désorganisées sur des sujets de roman, d’intrigue, etc.

Pages mensuelles

Les pages mensuelles sont logiquement créées à chaque début de mois. Elles ont un double objectif : bien séparer les sections de votre bujo par mois, et offrir une vue plus rapprochée que le calendex annuel.

En réalité, vous l’avez compris : mon Bujo zoome à chaque fois qu’on se rapproche de la journée (Année, mois, jour).

6. Page de garde du mois

On commence par une page de garde où on écrit le mois (et éventuellement des dessins, si le cœur vous en dit). J’y ajoute un petit calendrier où je viendrai noter les événements/rendez-vous importants sous forme de notes déportées.

Bullet Journal : Page de garde du mois de janvier
Pour chaque mois, une page de garde de ce type.

N’oubliez pas que cette page est toujours faite sur une page de droite, et donc bien souvent avec une page gauche vierge.

7. Spread du mois

Les deux pages qui suivent seront consacrées à un calendrier mensuel, très classique : une colonne par jour de la semaine, et une ligne par semaine. Les carrés obtenus représentent donc chacun une journée, et permettent d’y noter des rappels importants.

Bullet Journal : monthly
Chaque mois, une double page est consacrée au calendrier et aux suivi des habitudes.

Sur la partie de droite, je place mon « Habit Tracker » qui a pour but de vous aider à vous motiver à travailler vos « habitudes bénéfiques ». Par exemple : courir, manger végétarien, lire, écrire, etc…

Si vous avez réalisé une de ces « habitudes » le jour concerné, vous cochez la case correspondante. Très utile pour voir si votre mois est bon ou non ! En toute logique, vos habitudes sont directement liées à vos objectifs à atteindre.

Par exemple, si vous avez pour objectif de perdre quelques kilos d’ici la fin de l’année (un grand classique !), vous pourriez avoir comme habitude : « Courir », ou « Piscine ».

Je garde également de la place en haut du calendrier pour faire un encart « Objectifs ». Je cocherai les cases s’ils sont atteints en fin de mois. Attention, ne pas en mettre trop (3 ou 4 maximum) et les formuler de sorte à ce qu’ils soient quantifiables. Idéalement, ils doivent contribuer à atteindre vos grands objectifs annuels.

8. Encart de la semaine avec objectifs

Sur la page qui suit (de droite, donc !) je note un petit encart avec le numéro de la semaine qui débute, et je laisse un peu de place pour les objectifs de la semaine (ici, mettre 1 ou 2 objectifs maximum, idéalement ils doivent contribuer à atteindre les objectifs du mois).

Bullet journal - brain dump
La page de gauche est utilisée comme « Brain Dump », ici, des notes tirées d’un article sur l’utilisation de l’ADN par la police scientifique…

9. Logs quotidiens

On termine par le coeur du Bullet Journal : le log quotidien. Chaque matin, lorsque je prends mon café, j’ajoute une entrée à la suite pour le jour (cette fois-ci, sans respecter la règle d’or, c’est la seule exception car les entrées sont petites).

Je note la date, le jour en cours et je dessine à droite un petit picto pour la météo prévue.

Ensuite, je note mes tâches en respectant le principe du Bullet Journal (avec les symboles référencés sur la page « Keys ».

Bullet Journal : exemples de journal quotidien
Chaque jour, on ajoute une entrée dédiée.

Ici aussi, laissez libre cours à vos envies : en vacances, je dessine un lieu que j’ai visité, ou une carte du coin du monde où je me trouve. Si j’ai avancé dans la lecture d’un livre, je dessine un picto de livre ouvert, et je note combien de pages lues, etc.

Quand une nouvelle semaine démarre, je laisse une page blanche entre le dimanche et le lundi, puis je continue le log quotidien, jusqu’au mois suivant, où je reprendrai à l’étape 6.

Voilà pour mon utilisation du Bullet Journal, vous trouverez de très nombreuses ressources en ligne, notamment sur Youtube et Pinterest, avec une multitude d’inspirations.

Bon journaling !

Ma liste de lecture 2019

Publié le 1 janvier 2020

En cette nouvelle année 2020 je vous propose de partager ma liste de lecture 2019. Bien évidemment, cette liste s’est construite de manière chaotique, donc n’y cherchez aucune cohérence ou logique (quoique) !

Avant de vous dévoiler les trois livres que j’ai préférés cette année, voici la liste exhaustive de mes lectures 2019.

  • American Psycho – Bret Easton Ellis (10/18)
  • The art of fiction – David Lodge (Vintage)
  • Extension du domaine de la lutte – Michel Houellebecq (Flammarion)
  • Bazaar – 1 – Stephen King (J’ai lu)
  • La carte et le territoire – Michel Houellebecq (Flammarion)
  • White – Bret Easton Ellis (Robert Laffont)
  • La vraie vie – Adeline Dieudonné (L’Iconoclaste)
  • Elevation – Stephen King (Scribner)
  • Salem – Stephen King (JC Lattès) *
  • Entretien avec un vampire – Anne Rice (Pocket)
  • Le chaos syrien – Randa Kassis, Alexandre Del Valle (Dhow)
  • Red Dragon – Thomas Arris (Berkley)
  • Day/Night – Paul Auster (Picador)

* : Salem est le seul livre que je n’ai pas terminé cette année. Je l’ai mis ici car j’en ai quand même lu les bons trois quarts. C’était une déception car j’avais lu beaucoup de bien sur ce roman, mais la magie n’a pas pris, ma lassitude grandissait à mesure que je tournais les pages. Tant pis, on ne peut pas tout aimer !

Et voici maintenant les trois livres qui m’ont le plus marqué.

American Psycho, de BEE

American Psycho - Bret Easton Ellis
American Psycho, Bret Easton Ellis (éditions 10/18)

C’est clairement ce livre qui aura été ma claque littéraire de l’année. Un style singulier, une froideur intense, un narrateur glaçant. C’est une lecture qui ne laisse pas indifférent. » Lire le billet détaillé.

Day/Night, de Paul Auster

Day/Night Paul Auster cover and quote
Day/Night de Paul Auster

Un double roman. Je retiens ce livre pour Man in the Dark (Seul dans le noir dans l’édition française), le second roman du livre. Paul Auster nous plonge dans un double récit mêlant imaginaire et réflexions philosophiques sur l’âge et la vieillesse. Un très beau texte, profond et habilement construit. » Lire le billet détaillé.

Entretien avec un vampire, d’Anne Rice

Entretien avec un vampire, Anne Rice (Pocket)

Le meilleur roman que j’ai lu sur le thème du vampire. Anne Rice sublime le mythe créé par Bram Stocker et nous plonge dans un univers noir et profondément baroque. » Lire le billet détaillé.

La vraie vie, d’Adeline Dieudonné

J’avais dit trois livres, mais impossible de ne pas citer l’excellent premier roman d’Adeline Dieudonné. Une fable moderne, aussi cinglante que poétique, emmenée par un style ciselé aux images parfaitement dessinées. Une très belle plume à découvrir.

L’auteure avait été invitée dans la Grande Librairie, je vous mets l’extrait ici.

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L'apparition de l'oubli - Couverture
Premier roman

L’apparition de l’oubli

Page officielle du roman L'apparition de l'oubli d'Alexis Sukrieh. À peine quelques heures après sa mort, une nouvelle…

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Site d’Alexis Sukrieh, auteur de L’apparition de l’oubli, roman paru aux éditions L’Astre Bleu. En savoir plus…

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